Inspiration ⇨ Du temps bien investi

La génération Z (jeunes nés entre 1995 et 2016) représente aujourd’hui 32% de la population mondiale: les plus âgés sont depuis peu sur le marché du travail et expriment des préoccupations fortes (environnementales, écologiques et sociales). Cette génération se distinguerait à bien des égards de celles qui l’ont précédée: de nombreuses entreprises estiment avoir du mal à comprendre, attirer et retenir ces jeunes talents. Une question centrale se pose: comment manager la génération Z? Ce nouvel ouvrage résolument opérationnel met en lumière les caractéristiques profondes qui définissent les jeunes et retrace avec justesse leur relation à l’environnement de travail. Avec de nombreux exemples et des solutions concrètes sur les pratiques de management à privilégier et qui seront utiles aux managers pour mieux appréhender cette nouvelle génération.

La philosophe Julia de Funès s’attaque à un sujet préoccupant en ce début de XXI^e siècle: la crise de l’individualisme. L’identité personnelle est devenue une nouvelle dictature au sein de notre société nous faisant perdre toute considération pour l’autre. Dans son nouvel essai, elle nous met en garde contre le «piège identitaire» et, entre autres, l’importance relative de l’identité d’une entreprise. Selon elle, les gens veulent multiplier les expériences davantage que d’appartenir à une entité. Pour que l’entreprise fasse sens, il faut qu’elle concède n’être qu’un moyen au service d’une cause plus grande qu’elle-même. Si au profit, on n’adosse pas un projet d’envergure, l’entreprise ne motive plus personne. Et si l’authenticité était la meilleure des réponses afin de s’extirper de la tyrannie du «moi je»?

Il y a vingt ans, pour la première fois, on dénombrait plus de régimes démocratiques que de dictatures; quelques années et une crise économique mondiale plus tard, les régimes autoritaires sont de nouveau plus nombreux. Comment les dictatures ont-elles fait pour prospérer après Staline, Hitler et Mao? Les dictateurs utilisent des formes plus discrètes de manipulation pour étendre leur emprise. À travers cet ouvrage, les tyrans classiques se sont transformés en «spin dictators», une expression dérivée des «spin doctors», ces communicants façonneurs d’image ou doreurs d’image. Lecture convaincante de Sergei Guriev, un économiste russe chassé par Vladimir Poutine et Daniel Treisman. Paru l’an dernier en anglais et désormais disponible en français.

Aujourd'hui plus que jamais, les dirigeants ont besoin d’un nouveau modèle de leadership. Ils se rendent compte qu’une réelle transformation ne peut s’opérer autrement que par des relations qui ont du sens. Dans son ouvrage, Nate Regier s’appuie sur la Process Communication (PCM), un modèle de communication comportementale qui enseigne aux individus à échanger, se motiver, résoudre les conflits en comprenant les types de personnalité et leur diversité. La PCM ne se limite pas à la seule diversité des types de personnalités, c'est un grand voyage dans la conscience et la transformation personnelle.

Avec ce livre, les leaders, autant juniors que seniors, mais également les consultants, auront accès à un modèle de leadership. Un modèle pour apprendre comment les intérêts des individus et du collectif peuvent être conciliés. La NASA, les studios d’animation Pixar, BMW, font partie des entreprises ayant eu recours à la PCM pour améliorer leurs relations avec authenticité, confiance, agilité.

Le bullshit managérial est partout autour de nous: présentations PowerPoint, chartes d’entreprise ou des valeurs, séminaires de team building, ateliers de cocréation, agilité ...

Qui n’a pas ressenti un malaise lorsque, au cours d’un séminaire ou d’un atelier, l’animateur ou le coach présente un concept creux mais ronflant? Ou lorsque notre supérieur hiérarchique nous annonce son intention de se lancer dans une démarche «d’agilience»? L’atmosphère se fige, personne ne se regarde, de peur de déclencher l’hilarité ou la consternation collective. Malgré les appels insistants à la spontanéité et à l’authenticité, nous éprouvons des difficultés à faire part de notre opinion, à questionner, à discuter, à réfuter.

C'est ainsi que le bullshit managérial se diffuse dans les organisations. Ce livre dénonce avec un humour mordant ce phénomène, mais il apporte aussi aux managers des solutions concrètes pour lui substituer des approches plus solidement établies, grâce à des sources solides et documentées. Leadership, entreprise libérée, agilité, bienveillance: envoyez joyeusement valser ces concepts et revalorisez enfin l’art du management!