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La communication, une tâche centrale de la conduite

26.09.2023
3/2023

Des entretiens avec des partenaires commerciaux le matin, un repas le midi avec son ou sa responsable de service et une réunion d’équipe l’après-midi. Chaque jour, les cadres sont en contact avec de nombreuses personnes et doivent se comporter en conséquence. La capacité à adapter son style de communication à la situation et à la personne qui nous fait face ne va pas de soi, mais s’apprend.

Presque toutes les tâches des cadres passent par la communication. «On ne peut pas ne pas communiquer» est une maxime bien connue. Il est donc essentiel d’adapter son comportement et d’avoir conscience de l’impression qu’on donne aux autres. Pour être fructueuse, la communication demande de prendre son interlocutrice ou interlocuteur au sérieux, de comprendre ses motifs d’agissement et de s’exprimer clairement. Une communication transparente et empreinte de respect fait partie d’une gestion professionnelle de la prévention et contribue donc de manière décisive au bien-être des collaboratrices et collaborateurs. Ceux-ci affichent alors une plus grande satisfaction et un taux d’absence bien plus faible.

L’authenticité porte ses fruits

«Une bonne communication commence lors du recrutement, car c’est à ce moment-là que débute l’employee journey», insiste Alexander Gorte. Au cours des six dernières années, le spécialiste de la prévention chez SWICA a mené de nombreux cours de gestion du personnel. Il est convaincu d’une chose: «Les cadres qui font preuve d’authenticité dès le processus de candidature et formulent leurs attentes de manière ouverte et claire ouvrent la voie à une collaboration basée sur la confiance. En effet, les personnes qui retrouvent au travail ce qui leur a été promis lors de leur embauche font preuve d’une plus grande loyauté et de plus de satisfaction, tout en étant plus performantes.»

Laisser de la place à la réflexion et transmettre la sécurité psychologique

Les cadres devraient être capables de voir lorsqu’un membre de leur équipe ne va pas bien et oser lui en parler suffisamment tôt. «Face à des questions délicates, l’interlocutrice ou l’interlocuteur doit avoir le temps de réfléchir avant de répondre», pense Alexander Gorte. «Aujourd’hui, nous savons qu’il faut en moyenne 60 secondes pour réagir à des stimuli. En fonction de la situation, il peut être essentiel de transmettre une sensation de sécurité à son personnel», continue-t-il. Ainsi, les collaboratrices et collaborateurs savent que leur supérieure ou supérieur se tient toujours à l’écoute et n’ont pas besoin d’une invitation formelle avant de franchir le seuil de son bureau.

Conseils pour la conduite d’entretien

Les conseils ci-après peuvent contribuer au succès d’un entretien:

·       Communiquer à la première personne

·       Faire preuve d’empathie

·       Autoriser les émotions

·       Mener l’entretien en fonction de l’interlocutrice ou interlocuteur (âge, fonction, etc.) et adapter son langage en conséquence

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