La confiance: un apprentissage

03.03.2022
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La crise du Covid ainsi que l’impression d’abandon que ressent une partie de la société montrent combien la confiance est fragile. Fragile et indispensable. L’absence de confiance nous prive de nos moyens; les organisations, voire la société tout entière ne fonctionnent plus. Faire confiance est une pratique quotidienne, qu’il s’agisse de faire nos courses, faire réparer notre voiture ou de traverser la rue au passage piéton lorsque le feu est vert. Ce carburant qu’est la confiance semble particulièrement indispensable lorsqu’il faut aborder des sujets difficiles, faire preuve de discernement, développer une compréhension mutuelle et s’engager pour le bien commun.

Faire confiance, c’est se rendre vulnérable. Pour pouvoir faire confiance, il faut avoir confiance en soi. Comment retrouver des repères en cette période d’incertitude et de tensions sociales? Comment résister à la surcharge psychique et aller les uns vers les autres?

Car faire confiance, c’est aussi se ménager, mieux gérer les risques du quotidien, être plus résilient et rendre ses  relations avec autrui moins complexes. La confiance est une condition nécessaire à une communication et à un échange réussis entre les individus et les organisations. Les équipes qui collaborent dans un climat de confiance ont un net avantage sur les autres.

Il n’y a pas d’alternative à la confiance. Il faut de la transparence pour rendre les choses compréhensibles. Il faut être prêt à participer et avoir suffisamment de garanties pour que les institutions et leurs membres se comportent de manière compétente et fiable.

Autrement dit, la confiance s’acquiert progressivement, car les circonstances, les attentes et les rôles changent en permanence et nous confrontent à de nouvelles exigences. Si nous négligeons de réfléchir, d’échanger et de nous concerter régulièrement, la confiance s’effritera.

Alors, investissons dans la confiance pour que les organisations, leurs collaborateurs et tous les citoyens puissent faire face aux changements avec la flexibilité et la solidité nécessaires.

Je vous souhaite une bonne et inspirante lecture de ce LEADER.

 

Jürg Eggenberger,
Swiss Leaders
Directeur