Les ingrédients d’une bonne équipe
Chers lecteurs, chères lectrices,
Le choix des thèmes abordés cette année dans LEADER repose sur le modèle de Patrick Lencioni1. Dans son best-seller consacré aux cinq dysfonctionnements des équipes, il met en évidence les comportements qui contribuent ou, au contraire, nuisent à leur réussite.
La confiance, sujet que nous avons traité dans l’édition 1/22 de LEADER, constitue le fondement: la confiance requiert des compétences, de l’intégrité et de la bienveillance à l’égard des autres membres de l’équipe ainsi qu’une certaine sécurité psychologique, c’est-à-dire la certitude pour les collaborateurs de pouvoir dévoiler leurs points faibles sans que ceux-ci ne soient utilisés contre eux.
Le deuxième niveau – dont traite cette édition de LEADER – porte sur la mise en place d’une culture saine en matière de conflits. Une telle culture consiste à résoudre les problèmes de façon collective, rapide et constructive, à déceler les tensions et à en parler. Les émotions et frustrations ne sont pas interprétées négativement, car les collaborateurs ont confiance dans les bonnes intentions de leurs collègues.
Le troisième niveau concerne l’engagement: pour prendre des responsabilités et fournir des résultats, les membres de l’équipe doivent se sentir pris en considération et impliqués par rapport aux objectifs. Cela présuppose que les objectifs aient été négociés conjointement.
Le quatrième niveau traite de la responsabilité: tous les membres de l’équipe se considèrent mutuellement responsables. Cette responsabilité partagée signifie que l’on aborde les manquements ou les faibles performances, car il règne un climat respectueux, de confiance et d’ouverture au conflit.
Au cinquième niveau, les résultats de l’équipe font l’objet d’un suivi systématique et priment sur les intérêts individuels. La progression vers les objectifs est abordée dans le cadre d’un échange ouvert. Grâce à la confiance et à la sensibilisation aux conflits, les membres de l’équipe sont aptes et prêts à prendre des risques, à exprimer leur avis.
A chaque niveau, les cadres dirigeants disposent d’une marge de manœuvre: pour favoriser la confiance, ils doivent se montrer vulnérables, explorer diverses perspectives et permettre la mise en place d’un espace sécurisé. Par rapport au deuxième niveau, plus spécifiquement abordé dans cette édition de LEADER, ils favorisent une culture ouverte en matière de conflits, abordent les tensions et s’assurent que les sujets importants soient discutés de façon approfondie.
Découvrons ensemble les cinq facteurs qui conduisent au succès d’une équipe!
1 Patrick Lencioni: The Five Dysfunctions of a Team