Nous avons besoin de lois. Malheureusement.
Aujourd’hui, les êtres humains sont en mesure de changer fondamentalement le monde par le biais de leur action collective.
Ce pouvoir comporte un problème: nous n’agissons pas sciemment en tant que communauté, nous agissons en tant qu’individus ou en tant que petits groupes. Dès lors, les intérêts personnels passent toujours avant les intérêts collectifs.
Dans le domaine économique, cette recherche individuelle du profit maximal engendre une dualité apparemment inéluctable: lorsque quelqu’un gagne d’un côté, quelqu’un perd forcément de l’autre. Cet antagonisme n’est pas durable et peut être évité.
Je considère la croissance économique comme l’outil le plus important pour éradiquer certains problèmes dans le monde, tels que la pauvreté. Si, en tant que collectivité, nous ignorons les droits de l’homme ou la protection de l’environnement, nous n’y parviendrons pas. Pire encore, nous finirons inévitablement par détruire nos moyens de subsistance.
C’est pourquoi nous devons faire de ces règles fondamentales de durabilité une évidence, une boussole universelle, et orienter nos actions strictement en fonction de celle-ci. Et cela, pas uniquement au siège de l’entreprise, mais dans l’ensemble de la chaîne de valeur.
La recherche du profit individuel nous rend aveugles et nous empêche de prendre cette voie. A mon avis, la seule solution est de promulguer des lois tangibles qui excluent toute libre interprétation ainsi que le mépris total des droits humains et de la protection de l’environnement.
La future directive européenne sur le devoir de vigilance des entreprises en matière de durabilité constitue une avancée importante dans cette direction. Elle garantira que les entreprises européennes respectent les droits humains et les règles en matière de protection de l’environnement partout dans le monde, ou du moins qu’elles soient sanctionnées en cas de violation.
En tant qu’entreprise d’envergure internationale, gebana AG œuvre à l’application irréprochable de cette directive européenne. Et que par la suite, elle soit mise en œuvre en Suisse de manière au moins aussi stricte qu’au niveau de l’Union européenne. C’est ainsi que nous participerons ensemble à une économie durable et rendrons le monde meilleur grâce à notre action collective.