Quel processus de recyclage vous manque dans la vie quotidienne?

Celui des déchets électriques. Prenons l’exemple de Tesla. Bien qu’elle donne l’impression de faire partie de la solution et soit l’une des marques les plus populaires auprès des consommateurs, Tesla obtient des résultats déplorables en termes de recyclabilité. Si vous vouliez recycler une Tesla, pas sa batterie, après une durée de vie aussi longue que possible, cela impliquerait un coût très élevé en termes de bilan carbone. Chez Tesla, «Designed for Disassembly» ne fait pas encore partie de la promesse de sauver le monde avec une technologie d’avenir.

Dans la rubrique «Interview», Oliver Brunschwiler explique que les entreprises doivent reconnaître le potentiel de l’économie circulaire, car à moyen terme, il n’y a de toute façon pas d’autre solution.  

Je souhaite que les objets qui nous entourent au quotidien aient plusieurs vies, qu’ils soient beaux, réparables et modulaires. J’aimerais une société où l’on conçoit des produits en pensant déjà aux manières dont chacun pourra les personnaliser, les démonter et les remanufacturer. Après tout, la poubelle est une invention récente: 1883! Au XXI^e siècle, notre société ne devrait-elle pas avoir réussi à s’en passer?

Dans la rubrique «De la tête aux pieds», Charlotte Jacquot présente La Fabrique Circulaire, qui aide les entreprises à se lancer dans l’économie circulaire.

Je souhaiterais avoir un cycle de gestion circulaire des produits alimentaires, avoir par exemple la possibilité via des services communaux d’amener des produits alimentaires en trop dans un lieu afin que d’autres puissent en profiter et ainsi éviter le gaspillage. 

Dans la rubrique «Le mot de la fin», Alexis Balimann détaille son point de vue sur l’économie circulaire.